A R C H I T E C T U R E
Durant sa carrière, les années 1971 à 1982 sont consacrées à l'architecture. Les premières années chez l'architecte André Monpoix à Paris, dont il sera chef d'agence de 1971 à 1973, puis au sein de l'agence Guinochet-Hamon Associés fondée en 1973 à Paris, qu'il quittera en 1982.
1 9 7 1 - 1 9 8 2
L E S A N N É E S M O N P O I X
1 9 7 1 - 1 9 7 3
André Monpoix, 1925-1976, architecte et designer, fait partie des meilleurs de sa génération et ouvre sa propre agence en 1953. On lui doit, entre autres, avec Pierre Paulin la rénovation des appartements privés du palais de l'Élysée sous la présidence de Georges Pompidou, la gare RER Auber avec les émaux de Briare, les aménagements de la maison de la culture de Grenoble ou le Ministère des Affaires Sociales à Paris sous Robert Boulin. Il est couronné du prix René Gabrielle 1962.
André Monpoix et Jean-louis Guinochet sont tous les deux diplômés de l'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris. Leur rencontre se fera en 1970. André Monpoix, qui y enseigne, sera le directeur de diplôme de Jean-Louis qui y étudie. Une amitié se crée et c'est tout naturellement que Jean-Louis rejoint, à la demande d'André Monpoix, son agence en 1971.
C N A A C
S A L L E D' E X P O S T I O N D U C E N T R E N A T I O N A L D' A R T A P P L I Q U É C O N T E M P O R A I N . P A R I S . 1 9 7 1
La salle de réunion au sous-sol dans une magnifique cave voutée.
Après quelques expositions d'art graphique ou de tissage, la première grande exposition accueillie par le CNAAC en 1971 fût "Le Plastique pour le Plastique", organisée en écho à l'exposition "Plastic as Plastic", présentée au Museum of Contemporary Craft à New York en 1969. L'exposition au CNAAC fait la synthèse d'une décennie de travail sur ce matériau, exposant prototypes et productions en série de nombreux designers, dont Marc Berthier et ses contemporains Marc Held ou Etienne Fermigier.
Marc Berthier Wikipedia.
Les salles d'exposition du rez-de-chaussée. Sol Pirelli noir avec une gorge périphérique en creux pour la récupération des eaux d'entretien mais sert aussi à préserver des éventuels chocs les murs laqués blanc.
Des câbles lestés d'une boule chromée se fixent au plafond pour organiser des expositions dans l'espace en y accrochant des panneaux réglables en hauteur.
L'accueil côté bureaux. À gauche le vestiaire protégé par un rideau de petites perles d'acier chromé.
M I N I S T È R E D E S A F F A I R E S S O C I A L E S . P A R I S . 1 9 7 1
Appelé ministère des Affaires Sociales sous Robert Boulin en 1971, il s'appelle depuis 2017 le ministère des Solidarités et de la Santé.
Cette immeuble construit avenue Duquesne à Paris O7, abrite le ministère et ses 2 500 m2 de bureaux.
L'architecture intérieure avec de belles hauteurs sous plafond est claire, sobre et raffinée. Le mobilier des pièces d'accueil, de réception, et du bureau du ministre a été dessiné spécialement par André Monpoix.
Le Hall d'accueil
Le hall d'accueil est surplombé par une coursive en mezzanine qui dessert les salles de réception. Le sol est en marbre blanc, les murs laqués "satiné-mat" blanc, les plafonds sont en staff, avec coupelles intégrées pour l'éclairage du plafond en sous face de la mezzanine et avec de grands réflecteurs pour le plafond en partie haute.
De grandes baies vitrées inondent d'une lumière tamisée par des voilages la grande salle de réception. Le sol est parqueté d'un wengé brun ébène dans la salle comme dans les circulations. Le plafond est constitué d'éléments en staff en forme de U renversé laqué blanc mat qui servent de réflecteur aux spots. Les chauffeuses courbes et juxtaposables revêtues de cuir gris permettent des combinaisons souples et élégantes
La grande salle de réception
La banque d'accueil du rez-de-chaussée. La salle d'attente du bureau du ministre. La table de réunion de la salle d'attente. Console dans le bureau du ministre.
Vue d'ensemble du bureau du ministre. Le bureau du ministre. Le fauteuil du ministre. Le salon du bureau du ministre
MOBILIER NATIONAL - SNCF
A M É N A G E M E N T D E L A V O I T U R E P R É S I D E N T I E L L E
S O U S L A P R É S I D E N C E D E G E O R G E S P O M P I D O U . F R A N C E . 1 9 7 2
Cette voiture présidentielle servira, à son inauguration, à la venue de la Reine Elizabeth II en France, du 15 au 19 mai 1972. À partir du Havre, le 15 mai, un déjeuner lui sera servi durant un trajet de deux heures trente jusqu'à Paris.
Aménagée dans une voiture SNCF PR3, on y trouve un petit boudoir privé, un salon et une salle à manger.
Au sol une moquette haute laine vierge blanche, aux murs et au plafond un tissu tissé main en soie sauvage beige clair agrémenté d'un fil d'or servent d'écrin au mobilier dessiné pour l'Élysée : chauffeuses revêtues de daim marron glacé et tables basses d'André Monpoix et sièges de salle à manger de Pierre Paulin.
A G E N C E G U I N O C H E T - H A M O N A S S O C I É S
1 9 7 3 - 1 9 8 2
L'agence G U I N O C H E T - H A M O N A S S O C I É S s'est spécialisée dans les aménagements pour la collectivité hôtelière, commerciale, de bureaux ou de bâtiments administratifs. Pour chaque projet, l'équipe s'est toujours appliquée à optimiser le programme et ses fonctions requises, son usage et sa maintenance, s'interdisant la tentation d'une décoration surajoutée, ostentatoire et éphémère, où domine l'éclairage naturel, zénithal si possible, la sobriété des matériaux, le sens du détail et le calme des couleurs.
Principales réalisations :
De 1975 à 1981, les hôtels PLM de Deauville, Biarritz et Avoriaz et plus de 4000 appartements de loisirs pour la société Lafont, "Pierre & Vacances", à Villard de Lans, Avoriaz, Chamonix, Les Menuires, Tignes, Port-Barcares, Antibes, Terra Bella (Corse), Deauville, Biarritz, Cap d'Agde, La Grande Motte, etc...
Le centre commercial "Buref" à la Défense, spécialisé en services de bureaux de 1973 à 1974.
Le centre de commerces et de loisirs "Les "Quatre Temps" à la défense avec l'AT.E.A (Atelier d'études architecturales) de 1975 à 1981.
De 1976 à 1980, le réaménagement des bureaux de la Société Centrale de Crédit Immobilier, des Grands Ports de France, de la société Lafont "Pierre et Vacances", ...
En 1974, l'Immeuble social pour la Banque de France à Chamalières.
De 1976 à 1978 le Palais de Justice d'Evry Ville Nouvelle et ses 10.000 m2 de bureaux....
H Ô T E L P L M . B I A R R I T Z . 1 9 7 5
Cet hôtel construit par la société des Grands Ports de France pour PLM, en bord de ville côté océan, comporte 300 chambres dont 40 % avec vue sur l'Atlantique.
La réception. Comptoir d'accueil en marbre noir, moquette à fines rayures blanc et noir, Au fond, le salon, et en mezzanine, le restaurant.
Le salon. Ambiance villégiature, mobilier en rotin laqué blanc, grands voilages et lustres filtrant la lumière en plafond.
Le bar. Ambiance cosy, moquette grise, mobilier laqué noir, coussins rouges, mosaîque de miroir aux murs.
C E N T R E C O M M E R C I A L S P É C I A L I S É E N S E R V I C E S D E B U R E A U X . L A D É F E N S E . 1 9 7 4 - 1 9 7 5
Implanté dans un gros œuvre existant conçu au départ pour un parking souterrain, la difficulté du projet a été de s'adapter à une hauteur sous plafond relativement basse pour créer un centre de commerces. Les quatre niveaux pour une surface totale de 15.000 m2 ont dû être percés en de nombreux endroits afin créer des trémies permettant au public une perception horizontale et verticale du site et offrir un meilleur repérage dans l'espace.
B A N Q U E D E F R A N C E . R E S T A U R A N T D' E N T R E P R I S E . C H A M A L I E R E . 1 9 7 4
Aménagement du restaurant, de la cafétéria, des parties communes et des cuisines pour le personnel de l'imprimerie. Maîtrise d'œuvre AT.E.A.
Les volumes sont vastes et généreux, ils doivent accueillir la pause déjeuner comme un moment de détente. L'option de départ a donc été de privilégier le confort de l'éclairage par des grands puits de lumière, le confort de l'acoustique par un sol, des parois et des plafonds suspendus adaptés et très performants. Une main courante linéaire et permanente en bois massif assure la protection des matériaux muraux. Pour adoucir visuellement les espaces, les angles saillants des murs et des comptoirs sont arrondis, les poteaux et les puits de lumière sont cylindriques. Les couleurs sont douces et reposantes.
P A L A I S D E J U S T I C E D' É V R Y V I L L E N O U V E L L E . 1 9 7 6 - 1 9 7 8
"Le palais de justice d'Évry, situé au centre de la ville nouvelle s'intègre à la cité administrative qui accueille les services du département de l'Essonne et du conseil général. Cette ensemble s'inscrit autour d'un vaste plan d'eau. Le palais de justice se compose de deux édifices destinés à des fonctions différentes : le bâtiment des audiences et le bâtiment des bureaux. Le bâtiment des audiences abrite différentes salles d'audiences et leurs annexes; l'immeuble des bureaux accueille les services permanents et des locaux affectés aux magistrats et aux fonctionnaires.
L'architecture respecte l'unité de l'ensemble, tant par ses volumes que par les matériaux employés. L'étude de l'espace intérieur des deux bâtiments a été menée avec le double souci d'obtenir une élégante sobriété et d'intégrer les équipements intérieurs à l'architecture. Pour atteindre cet objectif, il était nécessaire de réaliser une étroite collaboration entre les architectes du projet : AT.E.A. G. Lagneau architecte et Z. Butkovic architecte assistant, les architectes d'intérieur Guinochet-Hamon Associés, J-L Guinochet architecte, et les architectes conseils du ministère de la Justice." Texte extrait de "Recherche et Architecture." N° 33. 1978. page 9 à 14.
Façade est du palais de justice sur le plan d'eau.
Sous le plafond en béton brut gris clair, la salle des pas perdus est dominée par le blanc : le sol, le mobilier urbain (bancs, corbeilles et cendriers), sont réalisés en marbre blanc brillant sur un calepinage de 50 x 50, les murs sont blanc mat. Les grandes portes d'accès aux salles d'audiences en chêne teinté noir sur toute la hauteur de la salle, les coussins des bancs en cuir noir et les cabines téléphoniques en résine noir ponctuent l'ordonnancement de l'ensemble.
L'architecture du bâtiment des audiences est orientée vers l'intérieur. L'éclairage des salles pénales, des salles civiles et de la salle d'assises se fait par l'intermédiaire de plusieurs patios. La salle des pas perdus est l'élément dominant de la composition architecturale. Sa structure de béton armé brut de décoffrage comprend un alignement de sept piliers centraux qui s'épanouissent pour supporter le plafond et accrocher la lumière. Les fûts, en forme d'étoile à quatre pointes ont été coulés sur place.
L'architecture ordonnancée de la salle des pas perdus contraste avec celle de la salle d'assises et des salles pénales, où l'utilisation du bois, notamment pour le sol et le mobilier, réalisés en chêne naturel, apporte une note chaleureuse.
Dans l'esprit, l'aménagement de ces salles, avec un soucis du détail minimaliste, se rapproche, dans son inspiration, à la sobriété d'une chapelle.
Dans chaque salle, derrière le tribunal, est accrochée une tapisserie monumentale crée spécialement par une artiste dans le cadre du 1%.
À gauche, une salle pénale,
à droite la salle d'assises.
L E S Q U A T R E T E M P S . C E N T R E D E C O M M E R C E S E T D E L O I S I R S 1 9 7 5 - 1 9 8 1.
Le Centre de commerces et de loisirs des "Quatre Temps", avec ses 20 ha, est le plus grand centre commercial d'Europe à son ouverture.
1972, constitution de la Société Civile Immobilière du Centre Commercial de la Défense.
1973, AT.E.A présente les premières études de conception. Démarrage de la commercialisation du centre "Les Quatre Temps".
1975, désignation de l'équipe aménagement du mail : AT.E.A. Guinochet-Hamon Associés, Jean-Philippe Lenclos et Conran Associés.
1976, démarrage des travaux du Centre.
1981, le 3 mars, inauguration des "Quatre Temps" et ouverture au public.
"Cette grande réalisation urbaine est l'aboutissement de dix années de travail, d'efforts de toute une équipe pluridisciplinaire qui, animée par les architectes, a eu comme objectif la création d'une œuvre exceptionnelle à caractère public : le lieu d'animation d'un nouveaux quartier de la région parisienne.
"Les Quatre Temps" est un lieu de passage, de promenade, de rencontre, d'achat, de distraction... Il représente le nouvau style des centres commerciaux des années 80." Pour la maîtrise d'œuvre, les architectes Jean Dimitrijevic et Guy Lagneau.
L E S F A Ç A D E S
L'expression architecturale des façades du Centre "Les Quatre Temps" répond à deux objectifs :
- réaliser un ouvrage qui soit à l'échelle de ce vaste ensemble urbain qu'est La Défense,
- donner une unité de lecture dans son apparence visuelle, quel que soit l'angle de perception, tout en marquant la vocation de cet édifice, par une couleur choisie dans une tonalité qui contraste avec celles de l'environnement.
La couleur verte, choisie pour l'ensemble des façades, exprime fortement l'identité visuelle recherchée pour le Centre.
La nuit, un dispositif lumineux et programmé, composé de globes blancs intégrés au bandeau de façade, ponctue horizontalement le périmètre du du Centre. Il constitue avec le signal lumineux situé sur la tour d'angle nord-ouest une animation lumineuse nocturne des façades contribuant ainsi à exprimer le caractère d'un lieu de rencontre et de loisirs.
L' A M É N A G E M E N T I N T É R I E U R
Trois données importantes ont guidé l'aménagement intérieur des "Quatre Temps"
- l'échelle exceptionnelle et l'importance de sa surface (20 ha),
- un souci d'intégration à un site urbain très dense,
- sa situation stratégique dans un noyau de communications exceptionnellement diversifiées.
Pour en faire un grand lieu d'attraction urbain qui puisse garantir le résultat et la pleine réussite commerciale de cette réalisation, l'équipe d'aménagement du Centre a misé sur une clientèle qui doit en assurer le succès : celle d'un public soucieux de la recherche d'une qualité de vie vraie et harmonieuse.
L'étude comparative d'autres centres commerciaux a conduit les architectes à mettre l'accent, le plus possible, sur l'éclairage zénithal, afin d'éviter la claustrophobie, "sortons vite d'ici", et en faisant intervenir la qualité naturelle de la lumière pour humaniser la vie à l'intérieur des mails. Les verrières jouent également un rôle important pour aider à se repérer dans le Centre, par rapport aux autres édifices extérieurs que l'on peut apercevoir en circulant dans les principales artères.
Une ambiance bien particulière caractérise chacun des trois espaces majeurs : la grand'place - la rue des arcades - la patinoire.
NIVEAU 1 PARVIS
COUPE SUR LA PATINOIRE
NIVEAU 2
COUPE SUR LA GRAND' PLACE
COUPE SUR LA MONTÉE DES ARCADES
L A P A T I N O I R E
Lieu de loisirs et d'activités nocturne, la patinoire est un vaste espace aux formes souples et sinueuses. Ce pôle d'attraction, orienté vers une clientèle très jeune et sportive, avec sa polyvalence, ses dispositifs de mise en scène et d'éclairage installés dans le structure tridimentionnelle de la couverture, sa lumière zénithale contrôlée, permet, en plus des jeux sportifs, des performances diverses dans les activités de loisirs et du spectacle.
Des terrasses de bistrots et de buvettes accentuent le caractère d'attraction de ce lieu. La passerelle qui surplombe la patinoire et les deux kiosques situés de part et d'autre sont des lieux privilégiés pour observer la piste et le spectacle.
Les matériaux choisis sont : sol en grès, piliers en béton bouchardé ou revêtus de grès, garde-corps en tube et tôle laquée, revêtements en tôle laquée et protections en inox. L'harmonie chromatique est franche, calme et lumineuse : une valeur de blanc chaud, légèrement crème, contraste avec la ligne rouge du bandeau monumental qui entoure l'espace.
Des lampadaires faisant partie des gardes-corps soulignent le contour de la piste et complètent l'éclairage linéaire en tube de néon placé dans la gorge du plafond, les spots et les projecteurs de spectacles.
L A R U E D E S A R C A D E S
Dominée par la grande verrière en arcade, la rue est le lieu central des "Quatre Temps"
Baignée de lumière, d'une architecture ordonnancée, elle est la liaison rectiligne entre la grand' place et la place de la patinoire situé à l'est du Centre.
En son milieu, se situe la montée des arcades, liaison verticale avec les parkings.
La qualité des matériaux, marbre blanc, moquette, glace en acier traité, et le soin apporté aux détails font de cette rue un écrin adapté aux enseignes de luxe. Le choix des coloris raffinés et sobres où dominent le blanc et le blanc cassé, soulignés par les liserés noirs, met pleinement en valeur les vitrines des commerçants.
L A G R A N D ' P L A C E
Éclairée zénithalement, de forme triangulaire, située à l'ouest du Centre entre l'hypermarché et le grand magasin, entourée de moyenne surfaces et de boutiques, elle représente l'endroit marchand très animé par l'intense activité commerciale et rappelle la place du marché d'un centre ville.
Le partie d'aménagement fut de créer une ambiance de place publique par le choix des matériaux naturels : sol en dallage de marbre, stores et parasols en toile, banc, jardinières, bacs à arbre en bois massif...
Des lampadaires à plusieurs vasques lumineuses ponctuent l'espace, en contrastant avec les tubes néon qui rappellent le charme de l'éclairage traditionnel des bistrots de Paris, et contribuent à l'animation lumineuse de la place.
La tonalité générale des principales surfaces est lumineuse, chaude et sobre. Les accents toniques choisis dans une dominante vive et gaie sont réservés aux stores, garde-corps et lampadaires.
A proximité, la rotonde des miroirs et la rotonde de l'arc-en-ciel sont les liaisons verticales donnant accès aux parcs de stationnement.
L E S L I A I S O N S V E R T I C A L E S & L E S P A R C S D E S T A T I O N N E M E N T
Les liaisons : très diversifiée, chaque liaison verticale donne accès à tous les niveaux du Centre et aux parcs de stationnement. Face a cette diversité des circulations, la signalétique a été étudiée pour permettre au visiteur de se situer dès son entrée et de s'orienter.
Parcs de stationnement : situés sous le Centre "Les Quatre Temps" et sur quatre niveaux identifiables par quatre couleurs : bleu, vert, jaune, rouge.
5 400 places de voitures avec leurs circulations piétonnes éclairées et signalées vers les trois liaisons verticales de dimensions monumentales, débouchant dans le Centre :
1 - rotonde des miroirs
2 - montée des arcades
3 - rotonde de l'arc-en-ciel
Ces liaisons furent crées sur toute la profondeur des parcs de stationnement. Largement éclairées par des coupoles vitrées, situées en terrasses, elle font descendre l'espace du mail du Centre commercial dans les parcs de stationnement pour accueillir le visiteur quittant sa voiture.
Elles sont équipées d'escalators, d'ascenseurs de grande capacité et de tapis roulants inclinés pour les clients munis de chariots.
1. 2. 2. 3.
3. 2. 2. Entrées des parcs vers les liaisons. Circulation des piétons.
L E M O B I L I E R U R B A I N
Les éléments de mobilier urbain ont été fortement colorés de façon à être plus lisibles pour les usagers et créer ainsi des effets ponctuels d'animation dans l'architecture générale. Ces éléments, tels que supports d'information, cendriers, corbeilles à papier, ont été dessinés dans un esprit fonctionnel, robuste et facile d'entretien.
Inauguration des "Quatre Temps"
Jean Dimitrijevic, Jean-Louis Guinochet et Guy Lagneau,
le 3 mars 1981.
Un grand merci à Guy Lagneau et Jean Dimitrijevic pour m'avoir proposé de partager cette belle et passionnante aventure à leurs côtés.